Portrait Anabelle Guay

Moi c’est Ana!

Je suis prise de l’envie absolue de susciter une réflexion quant au dépassement de soi et aux pensées limitantes que peut entraîner le sentiment de se sentir différent.

Soif d’aventure!

Du plus loin que je me souvienne, ma soif d’aventure s’est développée lors de mon premier voyage en cyclotourisme. Une randonnée proposée par mon père et qui allait nous mener du Pont de la Confédération jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine. J’avais 8 ans.

Sans trop comprendre l’ampleur de ce défi, j’avais spontanément accepté. Ce fut sans contredit ma porte d’entrée vers le monde de l’aventure et de l’envie d’accomplissements.

Par la suite, nous avons refait ce trajet à plusieurs reprises, à différents moments de ma vie et chaque pèlerinage fut empreint de nouveaux apprentissages.

Anabelle Guay premier voyage sportif Îles-de-la-Madeleine

Enseignements

À l’âge de 26 ans, ayant lui-même parcouru le Sentier des Appalaches, mon père me transmettait un précieux bagage d’expériences acquises au cours de ses nombreux périples: optimisme, endurance, simplicité et courage.

« Slow Pace wins the race » me répétait mon père dans les moments de doutes, de peur ou de découragement.

Sommet Mont Washington

Image corporelle

Déjà toute jeune, je me sentais dans la marge, différente. Celle qui prend plus de temps à franchir la ligne d’arrivée, ou à atteindre le sommet de la montagne.

Le regard des autres, mais aussi mon propre regard vis-à-vis mon apparence physique avec venait ébranler mon estime personnelle.

Il m’a fallu bien du temps pour comprendre que l’activité plein-air et l’envie de dépassement ne sont aucunement réservées aux personnes minces et aux athlètes de haut niveau.

Anabelle Guay et sa mère en bateau

« Je suis convaincue que d’avoir pu observer des modèles de corps variés durant mon enfance aurait impacté positivement mon estime corporelle et donc, mon parcours personnel. »

Exploratrice depuis toujours